L’UNAT agit pour le départ en vacances

Les vacances offrent des moments privilégiés pour soi et pour les autres. Elles favorisent le vivre ensemble et réduisent les exclusions sociales. Elles sont un facteur de cohésion sociale, un vecteur d’enrichissement personnel et collectif. Elles impactent les comportements, influent sur la relation à l’autre, sur la perception de soi et de son environnement. Elles contribuent à réduire les exclusions et encourager la mixité sociale.

Reconnue comme objectif national par l’État, nous agissons pour accompagner l’accès aux vacances pour tous.

Les vacances, facteur d’émancipation et de cohésion sociale

  • Un temps pour soi pour se ressourcer : les vacances offrent une rupture par rapport aux normes de la vie quotidienne. Elles privilégient l’épanouissement et le repos de chacun.
  • Un temps à partager avec d’autres : les vacances créent des occasions d’être ensemble et de redécouvrir les liens familiaux et amicaux hors des contraintes du quotidien. Que ce soit en famille, en couple, entre amis, les vacanciers partagent des activités en commun tout en respectant les rythmes de vie propres à chacun.

  • Construire les jeunes citoyens de demain : les vacances jouent un rôle important dans l’autonomisation et la socialisation des enfants et des jeunes. Elles deviennent des espaces d’expérimentation de la vie en collectivité.

  • Un temps de construction et d’éducation : expériences enrichissantes, les vacances sont une fenêtre ouverte sur d’autres cultures, d’autres manières de vivre. Sources d’apprentissage du monde, du soi et des autres, elles contribuent ainsi à la construction d’une identité personnelle, d’une vie plus harmonieuse.

Le droit aux vacances pour tous

Depuis 1936, les salariés français bénéficient de congés payés. De 2 semaines à l’origine, les travailleurs disposent aujourd’hui de 5 semaines. Mais être en congés ne signifie pas partir en vacances. Environ 4 Français sur 10 ne partent pas en vacances. [INSEE, 2001]

L’exclusion de l’accès aux vacances touche particulièrement les jeunes, les personnes en situation de handicap, les séniors, les familles monoparentales ou en difficultés, les chômeurs ou travailleurs précaires. L’inégalité face au départ en vacances provient principalement des revenus, de la profession et du lieu d’habitation.

Sans oublier deux facteurs parfois négligés les freins psychologiques et les barrières culturelles.

Quelques exemples parlants :

  • Plus les revenus sont confortables, plus le taux de départ est élevé
  • Les membres des professions libérales et les cadres partent beaucoup plus souvent que les ouvriers et les agriculteurs.

L’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national. Il permet de garantir l’exercice effectif de la citoyenneté.

Loi du 29 juillet 1998, Article 140

Nous reconnaissons et défendons les valeurs fondamentales que constituent le droit et l’accès aux vacances pour tous. Nous combattons pour que le tourisme social et solidaire soit reconnu comme un facteur d’épanouissement, tant individuel que collectif. Ce tourisme ne doit pas être réduit à des vacances au rabais ou du tourisme pour les « pauvres ».

Nous encourageons la mise en place des leviers d’aides au départ : agrément CAF, Bourse Solidarité Vacances, Programmes Séniors en Vacances, Partenariats Conventionnels avec les CE, les COS et les CAS, l’acceptation des chèques vacances, l’accueil des personnes en situation de handicap.

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